Mérite Maritime et médaille d'Honneur des marins

Royale : Grand Prix de l'Ecole navale et navires écoles à voiles : Une école qui s’engage.

Grand Prix de l'Ecole navale et navires écoles à voiles : Une école qui s’engage.

lundi 17 octobre 2022

 

 

Créé en 2001, le grand prix mobilise 200 compétiteurs sur 60 bateaux. En l’espace de 21 années, le Grand Prix de l'École navale s’est imposé comme une référence dans la course de monotypes de niveau européen. Avec quelques 1000 concurrents équipiers sur 200 bateaux répartis en 11 séries, l'édition 2022 est l'un des challenges parmi les plus disputés entre sportivité, hautes technologies, stratégies et spectacles.

 

Quatre voiliers navires écoles

L’Etoile, la Belle Poule, Le Mutin, la Grande Hermine : les navires écoles de l'école navale, outre l'esthétique de leurs formes, symbolisent non seulement le patrimoine maritime français, mais aussi la force de la pédagogie expérientielle et l'engagement durable.

Construit en 1927, le cotre dundee est le plus ancien navire armé par la Marine Nationale. A l’instar des goélettes, L’Etoile et La Belle-Poule, Le Mutin arbore le pavillon de Beaupré à croix de Lorraine des Forces Navales Françaises Libres. A la fois ambassadeurs et outils de formation dans le cursus des élèves, ces navires témoignent au fil de leur histoire d’un engagement durable, celui du marin. Le Mutin n’a -t- il pas connu, durant la seconde guerre mondiale, sous les traits d'un thonier, les eaux de la mer Méditerranée et de l’Adriatique, comme bateau de soutien aux agents spéciaux anglais ?

Affectées au groupe des écoles du Poulmic, ces quatres unités sont aujourd'hui dédiées à la découverte de l’art de la manœuvre à la voile et à la navigation. L'Etoile et La belle Poule construites en 1932 au chantier naval de Normandie, sont les héritières des Goélettes paimpolaises à huniers qui pêchaient la morue sur les bancs d'Islande. Achetées par la Marine Nationale en 1935, elles ont accueilli de nombreuses promotions d'élèves. Leurs solides coques en chêne sont recouvertes de cuivre afin de protéger leurs œuvres vives des tarets, vers marins présents dans les eaux tropicales, en eaux douces ou saumâtres. En s’oxydant, le cuivre a une action anti « fouling » sur les algues et les balanes qui après plusieurs mois de mer recouvrent la coque. Une carène non entretenue peut faire perdre à un navire, un tiers de sa vitesse et de sa manœuvrabilité.

 

Caractéristiques des voiliers écoles :

L'Etoile (A649) sister ship La Belle Poule (A650) 

Goëlettes à huniers 1932

- Architectes : Chantelot Lemaistre à Fécamp

- Chantier naval de Normandie.

- Longueur (hors tout) 37 m • Longueur flottaison 25,3 m • Bau maximum 7,20 m • Tirant d’eau 3,60 m • Tirant d’air 34,60 m • Déplacement léger 227 t • Déplacement pleine charge 275 t

- Mâture en pin d’oregon. Surface de voilure : 424 m², 12 voiles 9 plus 3 Clin Foc, Grand foc, petit foc, franquette, misaine, huniers, voile d'étai, grand voile, flèche, voile de cap et foc ballon.

- Vitesse sous voile : 12,5 nœuds par grand frais. Energie - Motorisation 1 moteur diesel Baudoin 285 CH, 1 hélice bipale Groupe électrogène : 2 Diesels Wärtsilä 

- Vitesse moteur : 9 noeuds  Autonomie à allure moyenne : 10 jours, 1500 nautiques Équipement électronique • 1 radar Furuno

- Port base : Brest. Navire école Armement Marine nationale : Groupe des écoles du Poulmic

- Équipage : officiers mariniers quartiers-maîtres et matelot 15 à 25 élèves suivant le type de navigation Mission : Former les élèves à la manœuvre des voiles et à la navigation

Commandant de l'Etoile: EV1 William Schied. Commandant de La Belle Poule : EV1 Guillaume Campos.

 

Le Mutin (A652) 

Dundee à gréement aurique 1927, doyen des bateaux d’active de la marine nationale.

- Chantier Florimond-Guignardeau des Sables d’Olonne

- Longueur (hors tout) 33 m • Longueur flottaison 21 m • Bau maximum 6,35 m • Tirant d’eau 3,40 m • Tirant d’air 21 m • Déplacement pleine charge 82 t

- Surface de voilure : 350 m², 5 voiles Foc ou Grand foc Trinquette ou trinquette ballon Grand-voile Flèche de grand-voile Tape-cul

- Energie - Motorisation 1 moteur diesel Baudoin 112 CH, 1 hélice bipale Groupe électrogène : 1 Diesel P.U. 10,5 KW

- Vitesse moteur : 6 noeuds Autonomie à allure moyenne : 8 jours, 1000 nautiques Équipement électronique • 1 radar Furuno

- Port base Brest. Navire école acheté en 1968 Armement Marine nationale : Groupe des écoles du Poulmic

- Équipage : 6 officiers mariniers 4 quartiers-maîtres et matelots 8 à 15 élèves

suivant le type de navigation Mission : Former les élèves à la manœuvre des voiles et à la navigation.

Commandant : Premier-maître Pierre Dacquay

 

La Grande Hermine (A 653) Ex- La route est belle, Ménestrel

Yawl gréement aurique 1932

- Chantier Fidèle à Marseille 

- Longueur flottaison : 14 mètres, 18,10 m hors tout • Bau maximum : 4,10 mètres • Tirant d'eau : 2 mètres • Tirant d'air : 17 mètres • Déplacement : 7 tonnes et 13 tonnes en pleine charge

- Surface de voilure : 142 m², 5 voiles

- Énergie et propulsion • 1 moteur diesel MWM D 225 A 1 hélice - 55 ch (40 kW)

- Vitesse : 6 nœuds Autonomie : 585 nautiques à 6 nœuds Équipement électronique • 1 radar Furuno

- Port base : Brest. Navire école acheté en 1963. Armement Marine nationale : Groupe des écoles du Poulmic

- Équipage : • 3 hommes • 4 passagers Mission depuis juin 2000 Former les élèves à la manœuvre des voiles et à la navigation

Commandant : Premier-maître Thibault Pasquier-Banachot

 

© EB

 

https://www.agpen.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© EB La Grande Hermine Yawl à tape cul sous voiles en rade de Brest
© EB La Grande Hermine Yawl à tape cul sous voiles en rade de Brest
© EB La goélette à hunier L'Etoile et le cotre Mutin, sous voiles de retour de campagne en rade de Brest.
© EB La goélette à hunier L'Etoile et le cotre Mutin, sous voiles de retour de campagne en rade de Brest.