Formé à l’Ecole des Mousses et l’Ecole de Maistrance à partir de 1967, Didier GOMBERT intègre l’aéronautique navale d’abord comme électromécanicien puis, promu second-maître, il suit le cursus de pilote d’aéronavale de 1972 à 1974 (Cognac, Dax-spécialisation hélicoptère). Nouvellement breveté Pilote, il va rapidement intégrer l’Ecole Militaire de la Flotte (EMF) au sein de l’Ecole Navale en 1976. Son parcours d’officier de marine pilote d’aéronavale, spécialisé sur hélicoptère le font exercer successivement à l’Escadrille 22S à Lanvéoc (1979/82) puis à la Flottille 34 F sur frégates anti sous-marine (1982/86) et à la Flottille 35F à bord du PH Jeanne d’arc (avec une mission de récupération de « boat people » en mer de Malacca en 1987). Promu Capitaine de corvette, il sert à l’Escadrille 20S à Saint-Raphaël (1989) et à la Flottille 32 F dont il prend le commandement de 1991 à 1993 (Guerre du Golfe (janvier-février 1991) et plus de dix opérations de sauvetage en mer à son actif). Titulaire de plus de 5500 heures de vol sur Alouette III, Lynx WG 13 et le légendaire Super-Frelon SA 321, ce sont des affectations à terre du capitaine de frégate qui l’amènent aux Opérations de Lanvéoc Poulmic puis au commandement de la BAN Dugny-le-Bourget (1996/98) et termine sa carrière là où il l’a débutée, en qualité de Directeur de l’Ecole de Maistrance au CIN Brest.
Un regard exercé
Durant 32 ans de carrière dans l'aéronavale au sein de la Marine nationale, Didier Gombert exerce son regard de mécanicien puis de pilote sur terre, en mer et dans les airs. En escadrille ou à bord de bâtiments de surface, des portes avions Foch et Clémenceau au Raymond Pointcarré ou au Porte Hélicoptères Jeanne-d'Arc…, il a sillonné les mers du globe. Depuis, toujours sur le vif, il balade son regard sur l'insolite de la vie quotidienne. Il cherche à s’émerveiller, de la beauté d'un sujet saisi sur le motif à l'instant magique où il se revèle pour qui sait regarder. Au fil de ses photos, il exprime ses émotions, l’instant de la rencontre, le moment où il décide de déclencher la prise de vue. Observateur, discret, patient, Didier Gombert développe son art pour dépeindre l'ordinaire ou plus exactement l'extraordinaire dans l'ordinaire. Avec la photo, il nous propose un autre regard, sur la beauté du quotidien, attentif à une ambiance, à un détail qui passerait presque inaperçu, si il ne scannait pas tout ce qui tombe dans son champs visuel. A la recherche d’émotions nouvelles, son œil exercé trouve un sujet inédit et suffisamment étonnant pour fixer l'instant et témoigner encore par des Images expressives et attachantes.
L'aventure « Cliché de Zef »
Fin septembre 2015, Le Télégramme crée la rubrique « Cliché de Zef ». Le 27 novembre 2015, son premier cliché parait dans l’édition papier du journal, Il saisit l'occasion de lier sa passion de la photo et de la région brestoise. 135 clichés de Zef plus tard, l'aventure continue !
© Eric Berthou
Légendes des photos :
Didier Gombert : Paru dans Le Télégramme du 1er février 2022. C’était mon 100ème cliché de Zef. Moins de dix jours par an le vent est nul en région brestoise. Ce cormoran de l’Aber Wrac’h a profité des conditions météorologiques idéales de ce mercredi 26 janvier pour raffermir sa silhouette, améliorer sa souplesse, sa coordination et son équilibre en bon haltérophile qu’il veut devenir.
Didier Gombert : Paru dans Le Télégramme le 30 août 2019 – C’était mon 76ème cliché de Zef. l'immense plage de 2,5 km des Blancs Sablons, exposée aux vents, constitue un excellent spot de surf et est réputée totalement plane sauf quand une petite baigneuse y construit un promontoire pour surveiller la baignade!!
Didier Gombert : Paru le 4 février 2016. C'était mon 4ème cliché de Zef. « La grue portuaire Paindavoine n°4 a pris sa retraite, après 60 années de durs labeurs. C’était à l’époque faste de la reconstruction du port et des Trente Glorieuses où il tournait à plein régime, avec ses dockers qui déchargeaient des cargaisons de ciment, charbon, billes de bois, vin en barriques, agrumes, pommes de terre », se souvient. « Elle avait été construite en 1951, financée par le plan Marshall. Comme ses consœurs, elle aurait pu terminer chez le ferrailleur. Mais une bonne fée a reconnu qu’elle faisait partie de notre patrimoine industriel et maritime et, le 5 avril 2012, elle a reçu son classement aux Monuments historiques ».
Didier Gombert : Paru le 18 octobre 2018 : – C’était mon 59ème cliché de Zef. Tableau vivant - « à admirer les reflets de cette forêt de mâts au Moulin Blanc par jour de vent nul. Tableau ou photo ? ».
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